par Frédéric Lefebvre-Naré
4. Approbation de la modification du Plan Local
d’Urbanisme
Gilles Savry adjoint à l'Urbanisme, explique que la loi
ALUR autorise la construction sur des parcelles de toute surface, alors que le
PLU demandant 350 ou 400 m2 selon les cas.
Le PLU autorisait des façades sur rue très longues, en limite de parcelle
des deux côtés : le texte qu'il propose fixe un maximum de 13 mètres de
façade, et un passage dégagé sur au moins un côté du bâtiment.
Les distances minimales entre bâtiment et limite de terrain sont
augmentées ; cependant les abris de jardin seront autorisés, alors qu'au
sens de l'urbanisme ce sont des bâtiments.
Les toits en terrasse restent autorisés, mais à condition qu'ils soient
végétalisés, ou soient directement accessibles par les habitants du
pavillon.
La partie d'espaces verts obligatoire passe de 25 à 35% de la surface et ne
peut plus être une dalle sur parking, mais être en pleine terre.

Merci à Thomas L. qui me
signale cette image d'Argenteuil, voir point 33 ci-dessous.
Chantal Colin, qui précédait Gilles Savry aux mêmes
fonctions, regrette le peu d'information des Argenteuillais sur ce PLU (à part
elle, seulement 35 personnes ont vu le commissaire enquêteur, et uniquement des
personnes ayant un projet individuel). "Vous fournissez maintenant, à la
demande du Commissaire, un tableau de synthèse bien utile : mais il aurait
été utile dès l'enquête publique."
"Vous n'êtes pas très à l'aise avec la loi ALUR : ne pouvant imposer
une surface minimale, vous revenez à de vieilles marottes, les 13 mètres,
l'impossibilité pratique de construire à plus de 25 mètres de la rue pour
"garder verts les coeurs d'îlots", mais ils risquent alors de devenir
totalement abandonnés, voire des décharges."
"Sur les 35% en pleine terre, bien, à condition de savoir le faire respecter
dans la durée".
"C'est une vision étriquée du développement de la ville : nous ne la
partageons pas et voterons donc contre. Mais vous avez choisi de rejoindre le
grand Paris : le territoire ("T5") aura son mot à dire", en fait le PLU
relèvera du territoire et non plus de la commune.
Gilles Savry : "nous avons bien une vision opposée du développement
urbain. Nous voulons prendre en compte les besoins des nouveaux habitants en
termes d'écoles, de voirie…"
"Nous voyons que suite à cette loi, les architectes conseillent aux
propriétaires de diviser leur terrain en petites parcelles pour construire
plusieurs pavillons ; notre vision n'est pas de les laisser se densifier à
outrance."
"Nous avons informé les Argenteuillais à toutes les réunions publiques, en
indiquant les horaires de l'enquête publique — ce que vous ne faisiez jamais au
cours de votre mandat."
"Nous ne voulons pas d'une densification non maîtrisée".
Face aux ouvertures de la loi ALUR, nous (EpA) croyons en effet nécessaire
de règlementer. Plusieurs dispositions du projet nous semblent bienvenues, par
exemple l'interdiction de façades bâties continues sur rue. Mais justement,
l'espace vert est aussi utile là où les habitants le voient, donc près des
rues ; il y a à Argenteuil de très grands pâtés de maisons avec au coeur,
du terrain vide et mal mis en valeur.
Je zappe l'intervention polémique rituelle de Xavier Péricat.
Ce PLU ne nous semble donc pas appeler un vote "contre", mais relève d'une
manoeuvre défensive de court terme (les "ne … pas" multiples de Gilles Savry
l'exprimnt bien) plus que d'un projet d'avenir pour les quartiers
pavillonnaires. Je m'abstiendrai donc.
Ici commence la liste des sujets rituels et, pour la plupart,
consensuels.
5. Avenants de sortie aux conventions pluriannuelles des projets de
rénovation urbaine des quartiers du Val d’Argent et Orgemont /
Joliot-Curie
Consensus ? Ben non, Georges Mothron repart sur une grande polémique
contre son prédécesseur, sur le sujet : "la mort dans l'âme, la Ville n'a
pas pu réaliser tous les travaux prévus dans la convention avec l'ANRU !
Peut-être que dans notre colère, nous n'avons pas totalement communiqué avec
l'Agglomération, ce qu'elle nous a reproché. Elle mettait en cause le contrat
de Ville sur lequel nous avions pourtant travaillé ensemble. On a pris en otage
les associations qui avait fait des projets, en ne signant pas les avenant de
sortie que je vais mettre aux voix…" Justement, au sujet !
"Le bureau de l'Agglomération les ayant approuvés, je vous engage à les
voter à l'unanimité".
Chantal Colin : "ma version de l'histoire :
d'abord je voudrais remercier le rédacteur du rapport de présentation, j'admire
ses formules ! 'Modifications rendues nécessaires pour prendre en compte
des ajustements de coût et de maîtrise d'ouvrage d'opérations portées par
l'Agglomération' ? La réalité est toute autre !"
"Votre majorité a souhaité revoir les 'avenants de sortie', rien de plus
normal : les projets évoluent. Parallèlement à ça, votre majorité
déclenche une guerre ouverte avec l'Agglomération, et discute seule avec l'ANRU
et les services de l'État, les faisant adopter en Conseil Municipal en décembre
2014. Mais l'Agglomération est maître d'ouvrage pour la voirie et les espaces
publics, et les modifications décidées par la Ville la privaient de centaines
de milliers d'euros ! Cette volonté à mettre l'Agglomération en difficulté
financière, pour mieux exploiter ensuite cette difficulté, nous a obligés à
saisir les services de l'État. Nous aurions pu nous épargner tout cela et
gagner du temps avec un minimum d'écoute et de reconnaissance des compétences
des uns et des autres."
Unanimité. (Cf. pour mémoire le Conseil de juin 2015).
6. Protocole concernant la démolition de l'oeuvre "La Fleur dans la
cité" de Roland BRICE
Cette
oeuvre avait été détruite lors de la rénovation du Val Nord ; les
ayants droit de l'artiste (décédé) intentaient des actions contre la Ville. La
Municipalité actuelle a signé un protocole d'accord, au titre duquel une stèle
a été élevée en mémoire de l'oeuvre disparue.
Philippe Doucet "se réjouit de découvrir Georges Mothron amoureux de la
culture. Vous ne vous souvenez pas de l'état de cette oeuvre d'art quand nous
avons commencé les travaux, extrêmement dégradée et même dangereuse, les
collégiens grimpaient dessus ? On a fait étudier son coût de restauration,
c'était plusieurs centaines de milliers d'euros, on a donc fait un choix… Même
chose sur les
fontaines sur la dalle. Mais si on veut un nouveau quartier, il faut une
nouvelle histoire : les "casquettes" ont disparu, les fontaines ont
disparu, cette oeuvre entre guillemets a disparu — elle faisait partie d'une
page de l'histoire du quartier, l'un des objectifs de la rénovation était de
tourner cette page."
"Quand cette oeuvre a été enlevée, on ne vous a pas entendu en Conseil
Municipal la regretter !".
"Nous voterons cette délibération qui permet effectivement à moindre coût",
de conclure la question, et "le nouveau collège, le nouveau lycée, c'est une
nivelle page que nous avons écrite."
Geoges Mothron corrige : "Lucie Aubrac, c'est nous qui l'avons
baptisé".
Philippe Doucet : "reprenez les délibérations du Conseil
d'Administration…"
Franck Debeaud "s'étonne qu'il n'y ait pas eu quelques centaines de milliers
d'euros pour cette oeuvre d'art très importante pour Argenteuil. À défaut de la
rénover, vous auriez pu la scier et l'entreposer. Beaucoup s'étonnent des
destructions d'oeuvres d'art au Nord de l'Afrique (sic), c'est du même
ordre."
L'opposition s'indigne de cette comparaison avec Daech… qui ne gêne
manifestement pas le Maire. Moi, là où en est la polémique à Argenteuil, c'est
plutôt la localisation de Palmyre en Afrique qui me bluffe…
Unanimité.
7. Attribution d'une subvention exceptionnelle à l'association
sportive Argenteuil Handi Sport Club
Association de basketteurs, dont il s'agit de régler l'assurance (320 €).
Elle n'avait pas demandé à ce jour de subvention de fonctionnement à la
Ville.
Unanimité.
8. Fixation du coefficient multiplicateur applicable aux tarifs de
référence de la taxe communale sur la consommation finale
d'électricité
Si si… il y a une taxe communale sur notre facture d'électricité. La façon
de la calculer change. Cependant le "coefficient" déjà fixé à Argenteuil au
maximum légal actuel, restera inchangé.
Je vote pour ce maintien du taux… le groupe vote cependant contre, sans
doute parce que le taux est au maximum légal (raison que je comprends !).
9. Institution et perception de la taxe d'enlèvement des ordures
ménagères
La taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) est perçue par
l'Agglomération, qui enlève les ordures :-)
Elle sera de la compétence du "territoire" (Grand Paris) à partir du 1er
janvier.
Cependant le Conseil Municipal vote l'instauration de cette taxe à l'échelle
municipale… au cas où : les nouveaux territoires n'étant pas en place.
Xavier Péricat : "sur le principe, nous restons opposés à ce que nous
avons dénoncé, la perception de cette taxe, une double imposition par
l'agglomération Argenteuil-Bezons".
Philippe Doucet : "ben on va continuer à raconter histoire contre
histoire… Spécialiste du manque de courage, vous aviez voté cette taxe en
octobre 2007 à l'Agglomération ! Et arrivant en responsabilités en mars
2008, je vois un responsable des services m'apprendre que nous avons jusqu'au
15 avril pour voter le taux, vous aviez évité de le faire avant les élections
municipales ! Nous avons donc pris le taux que vous aviez prévu, mais que
vous n'aviez pas eu le courage d'assumer."
"Le flou à compter du 1er janvier 2016 ne vient pas de
l'Agglomération : mais de l'absence de travail, ou d'accord, avec vos amis
des Hauts-de-Seine."
"Nous nous abstiendrons sur cette délibération."
Xavier Péricat revient sur "l'archive historique" : "nous avions
institué le principe de création de cette TEOM, cela s'imposait à nous avec la
création de l'Agglomération. Avec ce principe il y avait l'idée de 2 zones,
Argenteuil et Bezons, et une période de 10 ans pour harmoniser les taux. Mais
surtout, en le portant à 6,01%, vous auriez dû baisser d'autant le taux de taxe
foncière à Argenteuil, ce que vous n'aviez pas fait, profitant ainsi d'une
aubaine de 8 M€ d'impôts supplémentaires".
Pour mémoire, étant donné la situation financière de la Ville en 2008, non
seulement l'équipe Mothron, si elle avait été réélue, n'aurait pas baissé les
taux, mais elle aurait dû les augmenter… nous l'avions dit dès la campagne
2007-2008.
10. Désignation des conseillers municipaux siégeant au sein de la
Commission de Suivi de Site de la Butte d'Orgemont
Cette commission doit effectivement suivre le remblaiement de la carrière
dite Soverini, sur la Butte d'Orgemont. Elle succède à une commission similaire
antérieure, la "CLIS", qui ne s'était pas réunie depuis 2010. Gilles Savry
rappelle que c'est de la responsabilité de l'État (du Préfet) : "un
laisser-aller de l'ensemble des instances sur ce qui se passait dans ce
remblaiement".
"Le Préfet a donc décidé, sous notre boost comme dirait le Maire tout à
l'heure, sous nos flèches comme dirait aussi tout à l'heure le Maire (sic), de
faire cette Commission, des riverains et associations seront désignés par le
Préfet".
Le Maire propose comme délégués Gilles Savry et Jean-François Ploteau.
Philippe Doucet dit qu' "on va continuer histoire contre histoire. Quand on
arrive en responsabilités (en 2008), il n'y a pas de projet, mais un désaccord
de fond entre la Région et l'entreprise Trivella, sur la pente, le
positionnement des bassins de rétention d'eau… avec des intérêts financiers
évidents pour M. Trivella. Nous avons travaillé pour trouver un accord. Eux
avaient le temps pour eux, nous non : portes fermées dans mon bureau, nous
avons abouti à un accord. Le projet est bouclé puisqu'il devait démarrer au
lendemain des municipales (de 2014). Vous avez pris un peu de temps pour
quelques modifications — c'est votre droit. L'Agence des Espaces Verts a les
budgets, nous avons veillé à ce qu'ils soient sanctuarisés. Nous sommes sortis
du conflit, si vous appelez ça du laisser-aller, ce sont vos propos."
'Nous ne participerons au vote, comme quand vous faites des désignations
(internes à votre majorité), c'est votre responsabilité".
Gilles Savry : "oui, il y a du laisser-aller… Je n'ai pas cité de nom,
pas cité l'entreprise, mais vous l'avez pris pour vous, vous avez bien
fait ! Il y a eu un laisser-aller de la Ville, qui a fait des réunions
portes fermées, en chambres closes (sic), et n'a pas demandé la réunion des
CLIS, alors que l'objectif même des CLIS c'est de partager avec les riverains,
les associations."
11. Mise à disposition de salles municipales pour les élections
régionales
M. Pierre lit la présentation : la Ville propose gratuitement 1 salle
par liste et par tour. Salle à choisir entre Mandela, Pierre Dux et… Jean
Vilar.
Georges Mothron rappelle que ce sont des salles communément allouées pour
les campagnes locales comme nationales ; et relève que d'autres salles,
"construites pour de la culture, comme le Figuier Blanc, la Cave Dîmière,
servent de meeting politique pour les régionales en octobre". Le Maire projette
une invitation du PS à la Cave Dîmière… qui n'a rien à voir avec les
régionales, il suffit de la lire.
Philippe Doucet : "Vous êtes en plein fantasme"… "La difficulté qu'ont
les organisations politiques à commencer par le PS pour avoir des salles
municipales, ça c'est une réalité. Votre directeur de cabinet balade le
secrétaire du PS sur Argenteuil, voilà pourquoi nous utilisons la Cave
dîmière ; mais vous, vous ne me baladerez pas ! Désormais je vous
appellerai sur votre portable. On fait comme ça ?"
Georges Mothron répond que "le nombre de salles données par le PS depuis le
début de l'année est supérieur à celui donné à tous les autres partis
politiques, c'est au moins 5".
'La réunion que vous organisez, sur les finances de la Ville d'Argenteuil,
c'est irréel ! Et vous faites venir le DGS qui nous a mis dans la panade
!"
Philippe Doucet : "vous avez un vrai problème avec la démocratie."
Martine Rousseau estime avoir signé une autorisation par mois quand elle
était en responsabilité. Tiens, c'était l'occasion de présenter des excuses
pour son post raciste ; raté.
12. Convention avec le Centre Hospitalier Victor Dupouy d'Argenteuil
relative à la restauration du personnel communal
Nous nous réjouissons si aller déjeuner à l'Hôpital peut être utile à
quelques agents, mais à 25 minutes de marche aller-retour (sans parler de
voiture : se garer à l'hôpital prend au moins aussi longtemps), ce n'est
pas une solution pour le personnel de l'Hôtel de Ville, qui n'a désormais plus
de restaurant municipal.
Nous nous abstenons.
(et Georges Mothron déplore rituellement l'état dans lequel était le
restaurant municipal à son retour en fonctions.)
13. Participation de la Ville au financement du Contrat Local
d'Accompagnement à la Scolarité pour l'année 2015-2016
Actions des maisons de quartier pour accompagner des élèves dans leurs
études. Fort peu précisées dans les documents remis aux conseillers, mais
enfin… disons que c'est individualisé. Unanimité.
Fabien Bénédic demande les réponses aux questions posées en Commission sur
le coût et le nombre d'élèves recourant à cet accompagnement.
M. Vasseur indique que les demandes de financement ont été faites un peu
différemment, mais qu'il n'y a pas de changement de fond. "Votre question nous
a permis d'y regarder de plus près et notre pilotage sera ainsi plus fiable
l'an prochain."
Tiens, le premier mot positif émis par la Majorité au cours de ce
Conseil ! Bravo M. Vasseur !
14. Avenant à la convention de partenariat et de financement de la
crèche Minid'Hom
Cette crèche était parentale, mais se transforme en société
coopérative. Ce qui lui permettrait d'augmenter son nombre de places, 15
actuellement. Les tarifs sont inchangés, dit Mme de Azevedo pour la
majorité.
Mais, répond Marie-José Cayzac, si cette démarche parentale se termine, que
les parents ne participent plus, cela coûtera inévitablement plus cher
demain.
D'ailleurs, même les crèches parentales peuvent passer à 20 places.
Et, la délibération portant sur le coût par enfant, l'augmentation du nombre
de places sera bien une augmentation des dépenses pour la Ville.
"Nous approuverons cependant cette délibération en espérant qu'elle permette
de maintenir cette crèche ouverte".
Georges Mothron rend la parole à Tania de Azevedo par ces mots :
"Lâchez-vous !" re-sic !
Tania de Azevedo dément l'intention de "pousser les murs", mais confirme le
projet d'ajouter 5 places, car il y a une liste d'attente.
Et estime que beaucoup de parents ont besoin de "travailler plus" et ne
peuvent plus participer à la gestion de la crèche.
Petit misfit dans l'opposition : je vote pour comme indiqué par
Marie-Jo, mais l'intention du groupe (et la mienne) était plutôt de s'abstenir
en regrettant l'abandon de la participation des parents, qui était une formule
intéressante et complémentaire aux autres types de crèches ! Les autres
membres du groupe s'en rappellent et s'abstiennent :-)
__15. Renouvellement des conventions et des avenants de partenariat et de
financement avec la Caisse d'Allocations Familiales concernant les
établissements et services de la petite enfance__
Unanimité.
16. Demande de subvention pour le financement du Projet d'Education
Thérapeutique au Patient des Centres Municipaux de Santé
Un financement Agence Régionale de Santé sur les actions visant notamment
les patients diabétiques. Unanimité.
Marie-José Cayzac rappelle cependant que le Centre de Santé Irène Lézine ne
propose plus depuis longtemps de service de dentiste et demande quand cette
réouverture est prévue.
Philippe Métézeau estime que "les questions répétées en Conseil sur le
Centre Municipal de Santé affaiblissent sa réputation (!?). Oui, les services
dentaires seront maintenus." (Ce qui ne répond pas à la question).
17. Acquisition d'une parcelle sise dans le prolongement du Mail
Stendhal appartenant à Argenteuil-Bezons Habitat
22. Cession d'un espace résidentialisé au bénéfice de la copropriété
Angèle K
__25. Régularisations foncières entre la Ville, Argenteuil-Bezons Habitat et
ICF la Sablière dans le cadre des travaux de résidentialisation dans le
quartier du Val d'Argent__
Changements de propriétaire de bouts de terrain au Val, dans la logique de
la "résidentialisation".
18. Acquisition amiable d’un bien sis 14 boulevard Jean
Allemane
Unanimité — acquisition du dernier appartement restant, dans immeuble
vétuste. Maintenant, pourvu que le bâtiment évolue !
19. Cession d'un terrain sis 5 rue de la Somme Py
20. Cession d'une bande de terrain en cours de division sise 5 rue
de la Somme Py
Valorisation d'un peu de patrimoine de la Ville.
Unanimité.
21. Cession de la parcelle sise 12 bis rue de
Strasbourg
Petite parcelle en fond d'impasse, entre un pavillon et le collège Ariane.
Les propriétaires du pavillon l'achètent 8500 € — une bonne affaire, mais cela
permettra de nettoyer ce qui est aujourd'hui une vilaine friche.
23. Cession d’un pavillon sis 32-34 rue Kléber
L'ancienne Poste d'Orgemont Colonie, désormais implantée avenue de
Stalingrad.
Un projet alternatif était de la transformer en Maison de Quartier ; et
en effet, une Maison de Quartier serait bien utile, d'autant que le Moulin
d'Orgemont (Larris-Colonie) est désormais reconnu comme quartier à part
entière. Fabien Bénédic défend ce projet et explique le vote "contre" du
groupe. Il rappelle le manque d'équipements municipaux dans ce quartier.
Cependant, le pavillon, ancien, me semble mal adapté à cet usage ; une
Maison de Quartier serait mieux implantée, par exemple, dans les salles rue Léo
Batton. Je vote donc pour cette délibération… bien conscient cependant que le
projet de Maison de Quartier n'est encore qu'une idée.
Xavier Péricat se dit "en colère" devant les "inexactitudes, et je suis
poli", de Fabien Bénédic : "nous avons l'obligation de vendre 10 millions
d'euros de patrimoine pour participer au redressement des finances communales
que vous avez mises à mal. Les locaux, ça ne fonctionne pas vide : c'est
du personnel c'est des moyens pour travailler."
24. Rétrocession de parcelles appartenant à la SEMARG/SEM Rives de
Seine Développement
Unanimité. Suites administratives, récurrentes, de la liquidation de cette
structure publique chargée de la commercialisation des zones industrielles à
l'époque communiste.
Le terrain de la rue des Pieux, ancien centre de loisirs, désormais friche,
en fait partie.
26. Garantie communale d’emprunt accordée au bailleur Toit et Joie
pour la restructuration d’un ancien-foyer sis 98-102 rue Maurice Utrillo -
Correction erreur matérielle dans la délibération
M. Camilleri, adjoint au Logement, présente cette
délibération, un classique : quand les bailleurs sociaux font des travaux,
ils demandent et obtiennent la garantie de la Ville pour leurs emprunts. Ici il
s'agit de rectifier une erreur matérielle faite en 2013.
M. Camilleri dément au passage qu'il y ait un "système bis" pour attribuer
un logement : "on n'en attribue plus aux colleurs d'affiches ou aux gens
qui tractent pour des partis politiques. En 1 an 1/2, plus de personnes ont été
reçues par l'adjoint au logement, que pendant tout le mandat précédent".
M. Camilleri estime qu'en comité d'attribution d'AB Habitat, les dossiers
présentés par la Ville doivent être bardés de garantie et faire la preuve de
leur ancienneté, et que les dossiers présentés par le bailleur ne respectent
pas de tels critères.
M. Mothron dément au passage que Mme Mothron ait participé à aucune
commission d'attribution, "bien évidemment : cela fait partie des
mensonges qui sont proférés dans la Ville."
Philippe Doucet demande et, avec un peu d'insistance, obtient la parole.
"Sur le fond, je vous invite à la plus extrême prudence : je ne suis pas
sûr que ne sortent pas bientôt les preuves de telles attributions pour vos
équipes politiques et vos hommes de main."
"Que de menaces !" répond Georges Mothron.
Unanimité…
27. Résiliation amiable de certains baux à long terme afférents aux
parkings sous dalle du Val d'Argent Nord
Délibération rituelle, pour un seul bail cette fois — Cf. Conseils
précédents.
28. Convention de subventionnement avec l’Association pour le
Logement des Jeunes à Argenteuil pour l'année 2015
Il s'agit du Foyer de Jeunes Travailleurs Daniel Féry. La Ville réduit une
nouvelle fois son financement, de 60000 à 55000 €. M. Camilleri le
précise : "les impératifs que nous imposent la CRC et le Préfet en matière
d'économie nous incitent très fortement à réduire de 10% toutes les subventions
qu'on verse ici et là".
Nadia Metref (PS) rappelle que la subvention était de 66000 € "lorsque nous
étions en responsabilité" ; la baisse est donc "de 17%. Cela constitue un
nouveau désengagement. Notre groupe votera néanmoins l'attribution de cette
subvention, en déplorant la baisse".
M. Camilleri estime que "si votre groupe était si attaché au Foyer,
l'immeuble appartenant à AB Habitat, s'il avait été rénové on pourrait faire
des économies de fluides…"
Nadia Metref répond que les fluides sont réglés par les
locataires !
Georges Mothron répond à M. Camilleri que le Foyer sera rénové "mais on ne
sait pas en quel siècle".
Unanimité…
29. Avenant n°1 à la convention de coordination de la Police
Municipale et des forces de sécurité de l'Etat
Cette convention précise désormais que les policiers municipaux devront
rendre compte de l'usage de leurs flash-balls, conformément à la loi. Pour
mémoire, et comme cela m'a été rappelé en Commission, la Police Municipale
n'était pas impliquée dans les incidents du 13 au 14 juillet derniers.
Marie-José Cayzac s'abstient — étant opposée à l'armement de la Police
Municipale. Les autres conseillers votent pour,
30. Convention de partenariat tripartite entre l'Agence SOliHA Paris
Haut de Seine Val-d'Oise, l'association Asparagus et la Ville relative à la mise
en place d'un défi familles
à energie positive pour les années 2015-2016
La Ville propose son aide à ce Défi — prêt de salles, communication — sans
financement direct. La fondation Veolia finance l'association pour cette action
à hauteur de 15000 €.
Unanimité — Marie-José Cayzac appelle à cette occasion la Ville à rétablir
l'aide au chauffage des personnes âgées les plus en difficulté. Le Maire ne lui
répond pas sur ce point.
Avant de passer au point suivant, le Maire donne la parole à Madame Rousseau
qui indique avoir "fait l'objet de nombreux articles de presse, lynchage
médiatique du fait d'une journaliste en mal de sensations". Elle "demande à
ceux qu'(elle) a pu blesser de (l') excuser pour cette maladresse". "Sur le
fond, je souhaitais, par cette publication, dénoncer le mode d'attribution de
la prime de rentrée scolaire, dont 10-15% des bénéficiaires font usage pour des
biens de confort. Je souhaiterais qu'elle soit attribuée en bons d'achat pour
des dépenses uniquement liées aux enfants. Je tiens à remercier ma famille qui
a été blessée par cet acharnement, ma famille, mes collègues."
De nombreux conseillers de la majorité (pas tous heureusement) et une partie
du public applaudissent vivement Mme Rousseau.
Philippe Doucet se dit "un peu surpris de ces propos à 22h45. Ces propos
qu'au fond vous confirmez, la litanie selon laquelle les gens modestes
truandent… les bras nous en sont tombés. Vous nous dites que pour vous il n'y a
pas de connotation raciste : c'est donc que vous ne vous en rendez même
pas compte ! Toutes ces années de militantisme de droite, un populisme qui
finit par déteindre… Nous avons vu que MM. Mothron et Péricat vous ont lâché
sacrément vite. Vous avez atteint l'image de la ville. Qui est abonnée à ce
genre de propos, après la "racaille" et le "malodore", nous le regrettons pour
la ville et pour vous."
Le Maire passe sans autre réponse au point 31.
31. Protocole d'accord tripartite d’utilisation de locaux entre la
Ville d’Argenteuil, le Conseil Départemental du Val-d’Oise et le Collège Sadi
Carnot
Renouvellement du prêt d'une salle du collège Carnot au centre de loisirs
voisin — qui ne s'était pas concrétisé jusqu'ici.
32. Adhésion au Syndicat Intercommunal Funéraire de la Région
Parisienne et désignation des représentants au Comité Syndical
Le SIFUREP, service
public des funérailles, est accessible à toutes les familles (qui le
savait ? pas moi), et se charge d'inhumer les défunts sans famille ou
moyens ("indigents").
Unanimité.
33. Prêt d'une oeuvre d'art appartenant à la Ville
d'Argenteuil
Un Caillebotte de 1874, "Les bords de Seine au Petit Gennevilliers", est en
dépôt au musée de la Ville de Pontoise, et va voyager dans 4 musées du Japon.
Quelqu'un trouve une image pour agrémenter ce billet ? Merci
Thomas
L. ! Le Conseil se termine sur ce vote à l'unanimité.
Georges Mothron remercie, pour le travail effectué, Claudine Elisseev, qui a
présenté sa démission à la sous-préfète en raison de "soucis familiaux", dit le
Maire. Boualem Meziane prend par intérim la responsabilité du quartier de la
Colonie (où je représente l'opposition).
Claudine Elisseev regrette de devoir interrompre cette mission, remercie les
agents de la Maison de Quartier et de la Mairie, et dit "au revoir, je ne
disparaîtrai pas dans la nature !"