La foule pour la "Seine pour horizon"

Ii n’y avait pas assez de feuilles de présence à l’entrée (du papier blanc a été réquisitionné), et pas assez de places assises dans l’auditorium de l’Hôtel de Ville, pour parler de l’île Héloïse et de l’espace Jean Vilar.

Si le comité Jean Vilar avait besoin d’une confirmation de la popularité de ce sujet, il l’a.

Le maire se réjouit de cette foule ; il en espère autant au prochain Conseil municipal. Il introduit en termes très consensuels (“politique volontariste de reconnexion avec le fleuve”), qui auraient pu servir pour le projet de mégaplexe Fiminco comme pour un projet de renaturation.

Il s’agit, dit le maire, de “12 projets” pour “faire de nos 6 km de berges un atout majeur pour notre ville”.

Il annonce beaucoup de sujets… l’île Héloïse à la fin. Les sujets “suscitent beaucoup d’interrogations auxquelles nous tenterons de répondre au mieux”.

Ça commence par un film du service Communication.

Un travelling ‘Google Earth style’ présentant différents aménagements en cours ou futurs.

“Potel et Chabot va recentrer tous ses laboratoires vers Argenteuil”.

“Une passerelle, en déconnection du pont-aqueduc” (car il s’est avéré que celui-ci ne pouvait pas porter les passerelles latérale envisagées) “reliera à l’île Marante”.

“La refonte du pôle gare, qui commence, il y a beaucoup de destructions d’anciens bâtiments”.

“Le port à sable pourra enfin être retraversé pa les cyclistes et les piétons. Les travaux du chemin de halage auront lieu pendant toute l’année 2025.”

(Rapide et efficace, bravo.)

Le maire passe la parole à l’adjointe à l’Urbanisme, Camille Gicquel. Elle parle des “ambitions fortes sur l’avenue Gabriel Péri, véritable colonne vertébrale du centre ville. De fortes ambitions pour ce projet, commerçantes, d’attractivité, sociales et conviviales. Plus de 400 arbres et arbustes vont être plantés.

On va se donner rendez-vous pour une nouvelle réunion publique sur la phase travaux, parce que c’est un projet qui, lui, est très concret”.

Nouveau film 3D du même style, parcourant la future avenue Gabriel Péri “pacifiée avec des espaces de convivialité, des espaces partagés entre tous les modes de transport”… “avec toute cette ambition métropolitaine et régionale”.

Camille Gicquel passe à Damien Walker pour retracer la concertation : “nous avons voulu ce projet le plus concerté possible avec toutes les forces vives du territoire, les commerçants,…, le comité de quartier également. Nous avons fait un certain nombre de sondages sur le territoire. Tous ont pu prendre la parole. Certains ont mis des points de vigilance. Beaucoup ont trouvé des solutions”.

“Cette méthode qui a fait ses preuves, on veut la dupliquer dans le projet de l’île Héloïse”.

Camille Gicquel : “on est vraiment dans cette phase de concrétisation et de consolidation du calendrier”. “Les travaux commenceront en avril 2025” par la “croix” centrale du carrefour ‘Babou’.

L’île Héloïse est “un ensemble assez hétéroclite qui a une longue histoire et va encore avoir une longue histoire”.

“Ce n’est pas un projet au sens habituel, il n’est pas encore dessiné, c’est une étude de programmation” (visant à définir ce que l’on veut avoir sur cet espace).

“Vous êtes nombreux à être présents. C’est une mission complexe confiée au groupement Ville Ouverte et Michel Desvignes Paysagiste”.

“On se réapproprie cette identité géographique et historique”.

“On se doit de bien faire les choses et de bien les faire ENSEMBLE”, conclut Mme Gicquel. (Oh que de changement !)

Un responsable de l’agence Ville Ouverte, qui avait introduit la réunion sans se présenter, se présente et présente le groupement des intervenants (experts paysage, transports, etc.)

“On sait qu’il y a eu des réflexions sur cet espace de longue date. On essaye d’appréhender, par des visites de site…, la complexité de cet espace. On était vendredi dernier sur le marché pour commencer à discuter. Dans un premier temps notre objectif va être de comprendre”.

“Faire converger les besoins, les attentes, les orientations politiques.”

“On a mis en ligne un questionnaire à vocation d’améliorer notre compréhension de ce site et recueillir vos attentes”

“La démarche se lancera à l’occasion d’une ballade urbaine le 8 mars, pour ensuite se projeter en atelier sur une discussion.”

“On associe également le jeune public.”

Un schéma projeté à l’écran annonce une restitution de tout cela pour juin 2025 (en pleine période de réserve électorale… bon !).

Il est 19:52, les allocutions ont duré moins de 3/4 heure, bravo. La discussion avec le public est ouverte.


Jean-Christophe Solard : “Bravo à M. le Maire, non pour les 8 années passées avec Fiminco, mais pour cette concertation ouverte avant que le programme soit ficelé. Le comité Jean Vilar voudrait verser à cette concertation 4 choses essentielles :

  • Pas de privatisation. Rester propriété communale.
  • La salle Jean Vilar doit être rénovée, réhabilitée, elle fait partie de l’histoire d’Argenteuil, elle a été (conçue) par un grand architecte. Peut-être porter un étage supplémentaire pour le Conservatoire ?
  • que le parc, avec ses arbres magnifiques, soit sauvegardé et amélioré.
  • que le chemin de halage soit restitué : ça suppose de passer sans serrer les épaules par le port à sable, peut-être par une passerelle.”

Beaucoup d’applaudissements.

Akhesa Moummi, “habitante du centre ville”, pose la question de la RD311, la 4 voies sur berge : “si on ne peut pas ralentir les voitures, il va y avoir un vrai problème de récupération du chemin de halage”.

Georges Mothron : “M. Solard, merci d’abord de vos félicitations, on n’y était pas tellement habitués ; il n’y a pas aujourd’hui de réponses (à vos questions), rien n’est figé, c’est une concertation ! Ce que l’on sait, c’est que le Conservatoire est de haute qualité, il faudrait lui donner peut-être des espaces un peu plus grands que l’ancienne maison de maître de la famille Collas. C’est tout ça qu’il va falloir cogiter, de la plataneraie à la rue des Remparts, sur laquelle Adoma nous permet de travailler sur le périmètre qu’il libérerait, pour faire autre chose sur Argenteuil.”

Camille Gicquel répond sur le passage du port à sable : “Une convention est actée avec Fayolle et HAROPA, pour une reconquête d’entre 10 et 14 mètres (de large) en bord de Seine au droit du port à sable ; demain à travers le centre ville et le pôle gare ; plus tard tout le long de la Seine : ça va avec un abaissement de la vitesse, et en passage piéton au droit de Jean Vilar.”

Elise Languin : “Dans le PLUI, la Ville a demandé une réserve de 1308 m2 le long de la rive, mais HAROPA a demandé sa suppression en arguant que ça nuirait à l’activité portuaire ! Et que la servitude de halage ou de marchepied ne serait pas applicable en zone portuaire.”

Christian Robion : “Je me félicite que l’on s’attaque aux bords de Seine et que l’on prévoie un chemin de halage. Mais en allant vers Orgemont, on longe l’autoroute (en fait la 4 voies RD311) : c’est particulièrement désagréable. Il faudrait avoir le courage, comme à Paris, de la fermer, et de passer le boulevard urbain de l’autre côté de l’île Héloïse. Nanterre a obtenu que l’A86 soit passée en tranchée ou en tunnel, là on fait les choses à demi, je crains que ça n’aille pas loin !”.

Alain Hérin, association EVA : “HAROPA a mainmise sur les rives de la Seine, une partie d’Argenteuil est concernée.”

Georges Mothron : “Pour haler des bateaux, il ne fallait pas d’arbres en bord de Seine ! Il y a maintenant des arbres ou arbustes tout du long. La privatisation du chemin de Buan, il y a quelques années, vendu à HAROPA, a été une erreur, il y a quelques années.” (entendre : sous les municipalités de gauche).

“HAROPA ? je connais ce ‘monstre’ qui va jusqu’au Havre. Les gens avec qui nous sommes en relation sont les véritables décideurs, et on est presque au bout de cette convention. HAROPA n’a pas de droit de veto” contre le PLUi.

Camille Gicquel : “Un avis a été rendu par une agence plutôt globale, pas Seine-Aval. On ne cédera pas sur le PLUi.” (autrement dit, la municipalité s’appuie sur des interlocuteurs au niveau du Ministère ?)

“Petite précision sur la RD311, qui nous a coupés des berges. Nous voulons pouvoir implanter des voies piétonnes et pistes cyclables le long des berges, et aménager 3 carrefours. Comme la vitesse sera abaissée, la voie sera moins large. Mais si nous avons Givaudan, Potel et Chabot, et 6 à 10 entreprises étrangères qui parlent de s’implanter, c’est aussi parce que nous sommes très bien desservis par la route et le rail.”

Dominique Mariette attend la parole depuis longtemps : le maire lui dit “Si on ne vous la donne pas, vous la rendez quand même”.

Dominique Mariette confirme que “La rupture introduite par la 4-voies a été un problème majeur. La difficulté, c’est qu’il faudrait un projet global, qui risque d’être une usine à gaz : il concerne des acteurs à des niveaux très différents. Véritable question : quel calendrier on envisage ? Le Centre Technique Municipal, la Ville a prise, c’est débattu depuis des décennies ! La salle Jean Vilar, elle est municipale, la Ville a prise !”

“Avec le comité Jean Vilar, ce qui m’inquiète, c’est le devenir actuel de la salle Jean Vilar, qui est en déshérence, n’est plus chauffée, et appelle des décisions assez rapides.”

“Envisagez-vous un référendum sur le projet que proposera la municipalité ?”

Une personne qui ne se présente pas : “Merci à l’équipe municipale, je suis à Argenteuil depuis 3 ans 1/2, j’ai vu la ville beaucoup évoluer, je suis agent immobilier”. Applaudissements !

Une personne qui ne se présente pas : “Merci, je trouve que le projet est magnifique. Le comité Jean Vilar, ne dites pas ‘nous’ : moi je ne suis pas avec vous en fait ! Je souhaite une ville avec un art de vivre. Les contestations, je les entends, mais sérieux stop, on avance ! Ce qui est proposé est beaucoup plus joli que ce qu’on a actuellement. Une question à M. Walker : améliorez la qualité des commerces ! Sinon le secteur ‘art de vivre’ sera… par des gens qui n’ont pas la vocation ‘art de vivre’” (si j’ai bien compris).

Damien Walker : “Le commerce a changé par la pression qu’on met sur les commerces qui ne respectent pas l’hygiène alimentaire. Et par les devantures. On est la seule ville à financer 70% des devantures, avec de l’argent qu’on est allés chercher à la Métropole du Grand Paris. Entre mi-2023 et mi-2024, on avait promis d’amener 800 places de restaurations de qualité, tout le monde rigolait, on en est à 900.”

France-Lise Valier, adjointe au maire : “43% de la population a moins de 30 ans. Les jeunes de la ville ont envie de rester dans cette ville et de sortir dans cette ville. J’ai lancé le projet “Under the bridge” avec plus de 600 jeunes sous le pont d’Argenteuil. Il faut que tous les habitants puissent cohabiter. Avec la salle Jean Vilar, on ne peut pas ramener de gros artistes.”

Georges Mothron : “J’ai entendu des questions, qu’on peut écouter, il n’y a pas d’interdit. Vous parlez (Dominique Mariette) de référendum ? Les choses sont ouvertes. On en reparlera. Il y a eu quelques échecs sur une partie de tout cela, il faut qu’on tire des leçons de ces échecs pour que ça devienne des victoires.”

Alima Boumediene (ne se présente pas) : “Merci pour ce projet très intéressant. Nous sommes une ville attractive mais il y a un grand absent : le tramway. La première ville du département l’attend ! Il y a aussi l’aspect économique ! A Gennevilliers, à Epinay, ils ont tout, nous on n’a rien à part la SNCF et le bus en site propre” (en projet).

Ridha Tabib (ne se présente pas) : “J’aimerais que l’ensemble des jeunes de tous les quartiers puissent être concernés par les ateliers participatifs. Il y a eu des remarques, des recours, aujourd’hui c’est intéressant. Ça va être long, aucun projet comme celui-ci ne dure 2 ans. j’ai grandi à Argenteuil, mes enfants ont à l’école à Argenteuil, mais pour le bowling c’est Saint-Gratien, même le Looping Kid il est à Sartrouville. Tout doit s’imbriquer. On se doit d’avoir un espace comme celui-ci ! Soyons honnêtes intellectuellement. Pour trouver un espace qui réponde aux besoins de tous. Il y a eu un travail de fait pour remettre cette page à blanc.”

Animateur : “Vous avez une question ou pas ?” (Non).

Une personne qui ne se présente pas : “Le port à sable, quelle est sa vocation ? Il serait peut-être mieux de l’autre côté du port” (au sein même du port de Gennevilliers).

“Et la RD311, il faudrait lui donner son nom : A86 bis ! Y compris pour les poids lourds ! Si elle est si importante pour l’économie, pourquoi l’Etat ne finance pas sa couverture ?” (demandée par le député maire de l’époque, Robert Montdargent vers 1992, à l’Assemblée nationale !)

Une personne qui ne se présente pas (membre du comité de quartier centre ville, urbaniste de métier je crois) se demande aussi comment on va réussir à “détourner la circulation” pour faire respirer le centre ville. Il revient précisément sur le projet de M. Montdargent ! “une salle de concert était prévue, un nouveau conservatoire, projet monté avec l’abbaye de Royaumont, que la crise de 1993 a fait tomber”.

Georges Mothron : “Sur le tramway, il y a eu des loupés. Il n’est pas arrivé à Bezons en tombant du ciel chez mon collègue M. Leser, ça a été 20 ans” (de combat du même Jacques Leser). Mais on va avoir un “bus en site propre. Ça date de 20 ans, sous mon premier mandat, on avait réussi à obtenir de la SNCF une fréquence de métro à Argenteuil, c’est pas tombé du ciel ! En acceptant de doubler le pont ferroviaire à Argenteuil.”

Camille Gicquel : “On avait prévu une réunion publique sur le sujet du trafic dans le projet Canopée” sur Gabriel Péri. “Le nerf de la guerre c’est la data, il y a énormément de données qu’on ne pourrait pas présenter telles quelles en réunion, ça a pris un peu de retard, mais on y travaille”.

“Le port à sable de Fayolle, ce sont beaucoup de matériaux qui transitent par Argenteuil, il faut être fier de ça, il y a des travaux en Ile-de-France qui ne se feraient pas s’il n’y avait pas ce port à sable à Argenteuil.” (Vraiment :-) ?)

Georges Mothron confirme que “l’Etat prend la RD311 pour une A86 bis, mais le département commence à reprendre le dessus, et le boulevard urbain, c’est passé dans les esprits. La réduction de largeur apportera des capacités” (= de la place pour une piste cyclable et un sentier piéton).

Blandine Badignon (ne se présente pas) “Quel plan de circulation est envisagé ? Ce n’est pas évoqué dans le questionnaire mis en ligne.”

Animateur : “La question a été posée, avec une réponse : l’engagement d’une réunion d’information.”

Blandine Badignon (ne se présente pas) “Je salue le travail extrêmement sérieux du comité Jean Vilar, législatif et autre, qui a permis d’infléchir les projets, on peut dire ouf ! Un multiplexe ? On a un cinéma de qualité.”

La personne qui avait mis en cause le comité essaye de reprendre la parole : “Ça ne mène à rien !”.

Une personne qui ne se présente pas, “ancien commerçant argenteuillais” : “Beaucoup de personnes prennent le pont pour traverser la Seine. Si vous supprimez les voies de circulation, les entreprises ne voudront plus venir.”

Une personne qui ne se présente pas : “J’habite juste en face des berges. J’aimerais récupérer un chemin de promenade. Sur les berges” (le chemin de promenade qui existe entre l’A125 et Epinay), “il y a l’impact visuel assez grand des containers du port de Gennevilliers.”

Evelyne Hérin : “Vous avez parlé en préambule de vos études sur la ville. Qu’en est-il du repérage de la biodiversité ? Pour avoir travaillé avec un association environnementale régional, elle a réalisé un logiciel, Cartovégétation,… y a-t-il un travail de fond de fait ?”

Une personne qui ne se présente pas : “Je prends la suite de mon ami Redha et de Mme Valier sur la jeunesse : pourquoi ne pas faire travailler les centres de loisirs sur le sujet ?

2ème remarque : j’ai rempli le questionnaire ; je vois sur cette zone une salle de concert, en lien avec l’Imagerie, la Cave…”

Georges Mothron : “bienvenue dans les futurs ateliers !”

“J’étais il y a quelques 15 jours chez HAROPA pour une réunion des associations environnementales au sujet du port de Paris. Il y a un recensement (en projet sur la biodiversité ?)”.

Xavier Péricat : “la reconquête des berges, c’est maintenant : elles sont praticables de la rue des Grands Saules jusqu’à Épinay.”

J’ai pu faire une petite intervention :

  • Je remercie Marie-José Cayzac, au Conseil municipal à l’époque où la Ville a présenté le projet Fiminco : si nous n’avions pas été deux, j’allais dire à se pincer mutuellement, ‘on a bien compris ce qu’on a compris ?’, chacun d’entre nous serait peut-être resté silencieux. “C’est un peu grâce à elle que nous sommes rassemblés aujourd’hui pour parler de l’avenir de l’île”.
  • J’attire l’attention des cabinets en charge de la concertation, sur trois mémoires de fin de diplôme d’architecture ou d’architecture paysagère, consacrés à ce site (Christine Kitsos, François Guibert, Jérôme Marizy) : tous excellents à mon sens, de belles boîtes à idées !
  • Une intervenante semble reprocher au comité Jean Vilar nos recours contre la Ville : nous avons proposé à la Ville de les retirer si elle rapportait les décisions que nous avons attaquées, et qui sont toutes destinées au projet Fiminco : la Ville, à ce jour, a refusé. Cette réunion consensuelle est ouverte est très heureuse, et je me réjouis qu’elle ne soit pas consacrée à des règlements de comptes : mais l’avenir du site dépendra de rapports de force. Avec le promoteur, avec HAROPA comme cela a été dit… etc.
  • Sur le fond des projets : ce qui rendra le site vraiment attractif, c’est la continuité jusqu’à la gare, actuellement barrée par le Centre Technique Municipal, en état désastreux : nous devons pouvoir retrouver la perspective et la promenade de l’Hôtel-Dieu vers le fleuve, à l’entrée de l’île.
  • Cette continuité est une perspective de long terme, mais des décisions sont à prendre à court terme, des décisions de sauvegarde, en particulier de Jean Vilar. Alors que la période de réserve électorale, qui limite la communication, commence dans 6 semaines. La Ville prendra-t-elle ces décisions à temps ?

Elise Languin demande une protection de l’ancien bourg médiéval = du centre ville et des berges de Seine. “La protection paysagère de l’île Héloïse, c’est avant tout le patrimoine immatériel que constitue le lieu de naissance de l’impressionnisme. Le comité Jean Vilar propose depuis 2 ans de définir ce quartier comme ‘site patrimonial remarquable’. J’espère des réponses !”

Georges Mothron : “On versera tout au dossier de consultation. Il y avait des choses à sauvegarder il y a 50 ans à Argenteuil, qui ont été détruites” (entendre : sous les municipalités de gauche). “Le Centre Technique Municipal n’est bien sûr plus dans l’état souhaité. Il est dans le périmètre” de la consultation, “comme la cité Emmaüs - qui vient d’être rénovée - et l’îlot ‘Gendarmes’.”

Camille Gicquel : “c’est une opportunité, pour la Ville d’Argenteuil : pour le cinéma, le logement, le patrimoine bâti ou non bâti. Après, ça va aller sur des documents plus techniques, précis, des scénarios de différents plans d’aménagement et de phasage d’opérations, entre lesquels on devra choisir. Puis le dessin de mise en oeuvre de ce qu’on aura décidé de faire ensemble. Il faudra aussi des financeurs qui prennent leur part.”

Georges Mothron : “Le travail est devant nous. Je vous remercie, avec les élus qui sont là. Tous les ateliers qui sont montés… N’hésitez pas à cogiter en famille, on prendra toutes les contributions !”

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Ajouter un rétrolien

URL de rétrolien : http://engagespourargenteuil.fr/blog/?trackback/2253

Haut de page