Ralentir et barrer partout ? Le dilemme de la voirie. Visite du centre ville, 30 avril 2016

par Pierre Belot

Etaient présents à cette visite de quartier Georges Mothron, Xavier Péricat, Philippe Métézeau et des responsables des services.

Pendant toute la première partie, dans les rues derrière la Mairie, il n'étaient question que de voirie. C'était un peu fastidieux.

  • place Carnot : à sécuriser. Stationnement dans les angles gênant la visibilité des piétons, trottoirs affaissés favorisant leur chevauchement par les voitures, etc.
  • maternelle Carnot. Stationnement sauvage aux heures d'entrées/sorties. Réponse mairie : c'est de l'ordre de l'incivilité. Le trottoir est aménagé (barrières), et comme les gens restent dans leurs voitures, difficile de verbaliser.
  • rue Denis Roy : trou dans trottoir.
  • rue du Temple : stationnement sur un passage piéton (il y a plein de place à côté)
  • rue du Bizet : herbe qui pousse sur le trottoir. Les services municipaux passeront une dernière fois, mais c'est la responsabilité des occupants.
  • rue Martinet très étroite. Quelqu'un s'étonne qu'elle ne soit pas en sens unique. La mairie va y réfléchir. Tranchée sur le trottoir non rebouchée : la copropriété doit faire un recours vers l'entrepreneur qui n'a pas fini le travail (raccordement gaz).
  • avenue de Verdun : il faut un passage piéton protégé (feu tricolore devant les impôts ?). Des passages existent mais les voitures ne les respectent pas.
  • angle Rechsteiner / Martinet : stationnement dans les angles. Il faudrait avoir recours au stationnement par îlot. "L'obstacle, c'est le seul moyen que les gens comprennent" dit Georges Mothron.
  • angle Rechsteiner / AG Belin (arrêt bus, poubelles publiques) : trottoir tout défoncé. Souvent des dépôts sauvages.

Visite_quartier_centre_30av16.png

Arrivés vers le centre ville proprement dit, ça commençait à devenir plus cocasse.

  • rue Hoche : une entreprise de déménagement qui possède 3 camions a fait son propre marquage au sol et installé des quilles pour empêcher le stationnement ! Elle recevra un courrier de la mairie. Adresse : 1 bis rus Hoche (c'est l'enseigne qui le dit).
  • Un peu plus loin, ce sont des gouttières qui débouchent directement sur le trottoir. Hop, un courrier de plus.
  • Devant le labo pharmaceutique, une voiture garée sur le trottoir. Il faut la contourner en marchant sur la route.
  • Rue AG Belin, avant le feu : un potelet métallique placé au milieu du trottoir a été arraché, il ne reste que le trou dans l'enrobé.
  • 33 rue AG Belin : après avoir traversé une cour intérieure, on tombe sur une autre cour autour de laquelle sont construits plusieurs logements en toute illégalité. "On va faire rétablir la loi. C'est un affaire de police à un haut niveau" conclut Georges Mothron.
  • Maternelle Prévert, rue de la Poste prolongée : des gens déposent des sacs-poubelle sur le trottoir, sachant que près d'une école, ce sera ramassé. En face, dans l'immeuble de la Poste (qui ne lui appartient plus) un bazar au-dessus duquel il y a des logements loués par des marchands de sommeil. Plein de boîtes aux lettres en témoignent (au 4 bis). Georges Mothron annonce une descente pour contrôle d'hygiène.
  • L'immeuble en brique de la Poste, côté AG Belin, se termine par une entrée avec 3 boîtes aux lettres. Une des locataires est rencontrée. Elle paye 650 euros, de la main à la main, pour un petit logement dans cet immeuble vétuste à rénover totalement.
  • Rue de la Liberté, une grille d'entrée d'immeuble a été défoncée pour y faire rentrer un véhicule (trafic quelconque ?). Un peu plus loin, une benne à ordures pas enlevée. Des gens en profitent pour faire des dépôts sauvages. C'est une benne ABH ! Foudres de Georges Mothron : "Ils se foutent de la gueule du monde".
  • Rue PVC : les devantures des bazars offrent une niche pour les pigeons. Trottoirs salis. C'est au commerçant de traiter le problème. D'ailleurs, certains ont mis du grillage.

Conclusion : si toutes les demandes sont satisfaites, cela signifie plus de ralentisseurs, de feux rouges, de barrières, de sens uniques et moins de place pour stationner. Est-ce générateur de plus de civilité ?

Si je prends l'exemple de la rue Martinet, que j'emprunte souvent, l'étroitesse de la rue force les automobilistes à négocier le passage, ce qui se fait bien la plupart du temps. Un sens unique supprimerait cette relation obligée (en plus du degré de liberté). Et il inciterait davantage à l'excès de vitesse…

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