par Frédéric Lefebvre-Naré. Tribune dans le magazine municipal daté de mai 2019, distribué à partir de mi-avril.
C’est une participation exceptionnelle.
La chercheuse Cécile Blatrix écrit : « l’enquête publique apparaît comme une procédure formelle, protocolaire ». Participer est « une démarche potentiellement coûteuse. C’est se montrer : les participants s’exposent parfois à une série de sanctions informelles ». Déjà, « le vocabulaire utilisé (rend) parfois peu clair l’objet de l’enquête ».
En effet ! En voyant les affiches jaunes sur le « déclassement du parking », combien d’Argenteuillais ont pu comprendre qu’on leur demandait leur avis sur la vente du site de Jean Vilar au privé ?
Pour participer, c’était un parcours du combattant : la première et seule permanence des commissaires-enquêteurs hors des heures de travail habituelles était… le samedi matin 30 mars, dernier jour d’enquête.
Et par internet ? La municipalité a mis en ligne les documents sur le « déclassement du parking » … l’avant-dernier jour.
Pour donner son avis, c’était plus restrictif que pour le « grand débat » : ni questionnaire en ligne, ni page sur les réseaux sociaux ; les observations orales ne sont normalement pas acceptées. Il fallait prendre sa plume, rédiger.
J’ai été d’autant plus frappé par la diversité des participations. Les écritures magnifiques apprises à l’école de jadis, et les noms de famille nouveaux à Argenteuil. Les analyses pointues d’écologistes militants, et les beaux souvenirs de la ville communiste.
Beaucoup ont esquissé, au-delà des aberrations du projet, l’Argenteuil qu’ils espèrent : conviviale, agréable, verte et ouverte, responsable de son bien commun.
Reste à communiquer cet espoir à toutes celles et ceux qui aiment Argenteuil au point d’avoir choisi d’y vivre.
1 De Bernard -
Dans la tribune publiée par "Argenteuil que nous aimons" je lis :
Butte d'Orgemont : à l'écoute des riverains.
Sauf que les riverains, la municipalité les a entendu après la réunion houleuse du 01/04/2019 à la maison de quartier d'Orgemont en présence des représentants de LIDL.
Il aurait été plus judicieux de les écouter avant !
Que ce soit pour les projets Cap Héloïse ou LIDL, mitoyen à la Butte d'Orgemont, classée "espace naturel sensible" les argenteuillais et argenteuillaises refusent le bétonnage d'espaces verts.
La pétition initiée par le Comité Jean Vilar a recueilli 7500 signatures.
Celle initiée par le Collectif de Défense de la Butte d'Orgemont a recueilli 3000 signatures.
Plus de 10 000 habitants s'opposent catégoriquement à la construction de nouveaux Centres Commerciaux détruisant les arbres remarquables de l'Ile Héloïse ou défigurant le paysage de la butte d'Orgemont.
Le Comité Jean Vilar a demandé un référendum local consultatif sur le projet Cap Héloïse.
En poursuivant la lecture de cette tribune, la municipalité déplore "la triste récupération de l'opposition"
- Oui l'opposition des habitants : ces projets ne faisaient pas partie de vos promesses électorales -
et considère que "la réunion publique a traduit les inquiétudes des riverains envers ce projet"
- vu le ton de la réunion, ce n'est pas de l'inquiétude mais un refus exprimé clair et net -
Alors maintenant, la municipalité essaye d'annuler le permis de construire qu'elle a accordé, en toute connaissance de cause, à LIDL.
Franchement, la procédure qui va être engagée en annulation (ou en modification) du permis de construire, c'est de mon point de vue, du "pain béni" pour les avocats de LIDL.
On cherche tout simplement à gagner du temps, les élections municipales étant dans moins d'un an, et la nouvelle majorité municipale va hériter d'une "grosse patate chaude" !
Ne soyons pas dupes des nouvelles intentions de la municipalité sur le projet LIDL.
2 De Bernard -
PROJET LIDL
Une première bataille gagnée par les opposants au bétonnage de la butte d'Orgemont
La mairie annule par arrêté le permis de construire qu'elle avait accordée à LIDL
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