Ma participation aux enquêtes publiques sur le projet Cap Héloïse et la vente du parking Jean Vilar

par Bernard Rols

Ma réponse à l'enquête environnementale :

Après consultation des documents afférents à la présente enquête publique environnementale, je m’inquiète des conséquences désastreuses si le projet Cap Héloïse se réalisait.

Il est justifié comme un lien à conforter pour renforcer l’attractivité d’Argenteuil et relier le centre ville aux berges de Seine.

Comment une construction aussi massive (40468 m2 de surfaces plancher) dans le paysage urbain actuel, pourrait relier le centre ville à la Seine, et quel serait son impact visuel ?

Pourquoi aucune solution écologique ou en énergies renouvelables n’ont été retenues pour son approvisionnement en énergie, limitant son impact carbone ?

Les 156 logements (10100 m2) partie de ce projet, attireront-ils des habitants pérennes ou allons-nous plutôt vers de l’investissement locatif ?

L’enjeu sur l’emploi serait fort sans être chiffré. Combien d’emplois crées et à l’inverse détruits dans le commerce de proximité existant ?

A-t-on mesuré exactement les risques technologiques (site Safran) dont la capacité de résistance des bâtiments en cas d’accident majeur ?

Comment l’activité de Cap Héloïse pourra-t-elle conjointement s’exercer avec celle mitoyenne du marché Héloïse ?

Quelles mesures de sécurité sont envisagées pour un complexe en zone inondable, éloigné des Centres de Secours ?

D’autres problématiques indissociables au dit projet ont été minorées.

Un complexe comparable en province (Polygone Béziers) permet d’accueillir 4 millions de clients par an.

Les voies d’accès actuelles (bd Héloïse et RN 311) ne pourront pas absorber un flux de véhicules évidemment important avec pour seuls aménagements des « tournez à droite »

L’étude sur l’impact du trafic conclut : « les carrefours autour du site demeurent toutefois en limite de capacité sur un système fragile ».

Le projet présenté élude les contraintes imposées à tout projet économique et environnemental durable.

Je suis donc opposé à la réalisation de ce projet privé sur une parcelle de verdure, publique, qui fait le charme de notre entrée de ville.


Enquête sur le déclassement du parking Jean Vilar :

Je conteste le déclassement du parking public Jean Vilar pour le vendre à un promoteur privé.

Ce parking de 253 places gratuites permet d’absorber un stationnement déjà difficile en centre ville.

La destruction de ces places de stationnement serait[1] compensée par une offre de stationnement sous-utilisée (zone rouge probablement) notamment dans les parkings en sous-sol dont celui de « Coté Seine ».

Je crains plutôt l’aggravation du stationnement anarchique en centre ville cumulé à des voies en limite de capacité.

En effet, le projet Cap Héloïse prévoit 787 places de stationnement dont 179 réservées aux seuls logements.

C’est largement insuffisant.

Je doute fort de la capacité du parking « Coté Seine » à compenser la forte demande croissante des places de stationnement puisque seulement 355 nouvelles places de stationnement (787 – 179 – 253) seraient créées.

Notes

[1] selon le projet présenté.

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Haut de page