M. Georges Mothron, Maire, ouvre le Conseil par une déclaration liminaire à haute vitesse :
"Argenteuil va mieux, peut sereinement aborder l'avenir. Nous avons une pensée forte pour M. Harold Matysen, notre ancien DGS qui a contribué à ce redressement spectaculaire. Nous basculons sur un second temps, celui des projets que j'envisageais au début de ma mandature. Les entreprises étaient en attente d'un contact, d'un soutien. Vingt ont accepté de rejoindre le Comité Économique d'Argenteuil. Le CEA est à l'heure où je vous parle, en réunion au GARAC. Nous sommes parvenus à faire déménager Hédiard de Colombes à Argenteuil.
Nous suscitons l'envie des investisseurs de toute la France. J'ai organisé une visite d'Argenteuil pour les représentants de la Métropole du Grand Paris, en été. J'ai eu le sentiment que les membres de la MGP réalisaient brusquement nos atouts. J'ai reçu il y a quelques jours un courrier du Président Ollier m'annonçant la sélection du site de la gare d'Argenteuil lors de l'appel à projets du Grand Paris. La friche Balzac, que nous avons également défendue, pourrait être retenue dans la prochaine consultation en 2017. Nous retiendrons un groupement d'entreprises avec lequel nous signerons une convention… Ce projet va venir très rapidement redynamiser le tissu économique de la ville, les recettes de la commune et celles des commerces. Argenteuil est entrée dans une spirale économique positive. Jérôme Chartier, premier vice-président de la Région, m'a communiqué ses intentions en matière de développement économique et je prévois d'annoncer d'excellentes nouvelles au Conseil Municipal de décembre.
Argenteuil doit être attractive pour ses habitants. Elle est privée d'un pôle de loisirs et cinématographique digne de ce nom. Elle avait 10 salles il y a 20 ans avec les cinémas Alpha et Gamma. J'avais souhaité un tel projet, le rachat de Gaumont par Pathé ne l'a pas permis. Mon successeur a eu le même projet mais n'est pas parvenu au bout. Élu de nouveau, j'ai repris le projet que soutenait mon prédécesseur ici présent. Ce projet, initiative privée, est mené depuis le départ par l'investisseur Fiminco. Le projet a suscité des inventions farfelues de la part de ses opposants. Je n'ai rien à cacher et le présenterai en détail. Le président de Fiminco, accompagné des architectes qui y travaillent depuis le début de ce mandat, le présentera (au prochain conseil…).
La Ville cède ce terrain (dès ce Conseil…) pour 7,5 millions d'euros pour y construire plus de 40000 m2 : salle de spectacles, cinéma de 8 salles, pôle de culture et de loisirs, restaurants traditionnels et commerces, logements de haute qualité. La Ville et Fiminco partagent la nécessité de proposer une nouvelle offre culturelle aux Argenteuillais. Une étude réalisée en 2009 pour la Municipalité Doucet, que nous projetons, montre l'évasion commerciale des Argenteuillais vers des offres aux limites de la ville. La conclusion du cabinet : réinvestir un emplacement stratégique en entrée de ville, au bas de Gabriel Péri. Comme je l'ai écrit le 9 mai au collectif Jean Vilar (sic), il est lamentable que les Argenteuillais doivent quitter leur ville pour profiter d'une telle offre.
L'inquiétude porte sur Jean Vilar ? Les salles pâtissent de l'obsolescence du bâtiment, de son manque de modularité, de son manque de visibilité (sic).
Le projet renforcera la visibilité de l'entrée de ville d'Argenteuil, je rappellerai le pôle de loisirs de Courbevoie ou l'Arena 92 de Nanterre.
Pour les associations, une solution temporaire est à l'étude pour pallier le manque de salle pendant le chantier.
La salle de spectacles sera modulaire avec des gradins spécifiques, motorisés, apportant une grande modularité, et permettant de cloisonner en deux salles.
Béton et désolation ? Tout le contraire. Un maximum d'arbres présents sur site seront préservés. Ce sera éco-environ-nemen-tal. En continuité du circuit marchand du centre ville.
Certains trouvent que ce projet mettrait à mal Côté Seine, le Figuier Blanc, que sais-je encore ? Le projet repose sur un dimensionnement raisonné ; 8 salles, comme le projet mort-né de Bezons. Rien de cette dimension ne se fera sur Bezons, a confirmé l'État hier, alors qu'Argenteuil compte 4 fois plus d'habitants. Le Figuier Blanc est plus tourné vers les films d'art et d'essai.
Le projet Fiminco prévoit 900 places de stationnement contre 250 aujourd'hui, elles seront naturellement ouvertes au public.
J'ai bien reçu votre lettre, M. Doucet, baptisée "main tendue", que j'ai eu le sentiment de recevoir en pleine figure. Comme vos tracts, mais les gens s'en moquent et plus personne ne les lit.
Sur le contenu de vos projets :
À la Porte Saint-Germain, la multiplicité des acteurs publics et privés rend l'avancement du projet extrêmement difficile. Vous me proposez "un grand plan de remplacement de 250 logements insalubres par 250 logements sociaux". Les constructions à venir comprendront nécessairement des logements sociaux, mais Argenteuil prend déjà largement sa part avec 37% de logements sociaux.
Votre projet d'accession à la propriété mérite d'être creusé, je le crois intéressant.
Concernant enfin le pôle Héloïse, j'ai lu avec circonspection le titre du Parisien que vous avez pu inspirer, "sauver le multiplexe". Il est tout sauf en danger.
Vous multipliez les entretiens avec les différents interlocuteurs de la ville dont le Préfet de Région. Essayer de nuire à un projet pour qu'il échoue serait ridicule et dommageable aux Argenteuillais. Je vous propose donc un comité de pilotage du projet composé de 6 élus de la majorité et 2 de votre groupe. Cela permettra de trouver des synergies que j'espère productives."
Gilles Savry, adjoint à l'Urbanisme, présente le projet : 8 à 10 salles de cinéma, salle de spectacles, restaurants, commerces, 140 à 145 logements sur 10000 m2. L'espace comprend Jean Vilar et le parking autour (et le square, ne précise-t-il pas).
Le "protocole" (c'est-à-dire la vente) est soumise à trois conditions suspensives :
- commission départementale des cinémas,
- commission départementale d'urbanisme commercial,
- permis de construire, lui-même demandant une modification du PLU par le Territoire Boucle Nord.
Philippe Doucet, Député, ancien Maire et chef du groupe d'opposition : "Sur cette délibération, il y aura 2 interventions, certains, Marie-José Cayzac et Frédéric Lefebvre-Naré, étant en désaccord avec ce projet.
Ce projet est une longue histoire. Arrivant à la Mairie en 2008, nous avons essayé de ranimer le porte de multiplexe, auquel vous n'étiez pas favorable quand votre prédécesseur Roger Ouvrard l'avait porté. Nous avons trouvé Pathé peu intéressé pour poursuivre ce projet alors que celui du MegaCGR avait été accepté le même jour. Il nous apparaissait anormal qu'Argenteuil n'ait pas de multiplexe. Cormeilles-en-Parisis a osé présenter un projet à moins de 300 mètres d'Argenteuil en prétendant que sa zone de chalandise ne s'étendait pas sur Argenteuil. J'ai obtenu de l'instance nationale qui en décide que le projet plus lointain de Montigny (14 à 16 salles) se fasse, et que celui de Cormeilles (12 à 14) soit bloqué. Nous avions commencé à travailler avec Fiminco pour avoir à la fois un multiplexe de 10 salles et un pôle de loisirs. Nous considérions que la programmation peut être complémentaire avec celle du Figuier Blanc : nous avions un débat sur le pop-corn, beaucoup de jeunes Argenteuillais en demandant au Figuier Blanc, Christine Robion s'y opposant, j'ai suivi Christine et nous n'avons pas eu de pop-corn.
Je ne voulais pas que se reproduise ce qui s'était passé avec les hypermarchés : 60% des dépenses des Argenteuillais se font à l'extérieur, à Sannois surtout, ou Sartrouville. Les élus de l'époque pensaient sauver le linéaire commercial du centre ville : à l'arrivée, il est mort tout de même, ou sévèrement endommagé.
Je vous trouve plus optimiste que le Parisien : Cormeilles a gagné son appel et va représenter son projet via l'AFTRP, outil d'aménagement de l'État, avec un terrain zadé à 80 €/m2, autant dire quasi-gratuit. Bezons est en appel également. Il y aura peut-être deux projets sur trois, il n'y en aura pas trois. Celui de Cormeilles en particulier serait mortel pour nous.
Sur la salle Jean Vilar, nous n'avions pas prévu de privatisation de Jean Vilar. Un outil de cette importance doit rester sous maîtrise municipale. Vous faites un autre choix, c'est votre liberté.
Quant aux "autres commerces" et "pôle de loisirs", nous devons voter sans en savoir plus. Un hypermarché à l'étage, comme à Côté Seine, c'est inhabituel… Nous n'avons pas les éléments.
Vous annoncez une reconquête des berges, mais le Conseil départemental s'apprête à enterrer vendredi ce projet, par sa délibération n°6 'compte tenu de la situation budgétaire'. Sur le projet des berges, le volet transports en commun est entre les mains du STIF et de la Région ; et la transformation de la voie rapide en boulevard urbain, qui dépend du Département. Il a financé un tunnel (ruineux) à Bezons et ne pourrait pas convertir une 4 voies en boulevard urbain ? Vous qui êtes dans la majorité départementale, M. Métézeau, j'escomptais de votre part un soutien plus pêchu à ce projet des Berges.
Le projet sur Jean Vilar, c'est attacher Gabriel Péri au pont et entamer en même temps la reconquête des Berges. Vous nous proposez un comité spécial, nous l'acceptons bien volontiers. J'irai défendre la logique du multiplexe devant la CDAC et au-delà. Les hypermarchés ont fait beaucoup de mal à Argenteuil, je ne veux pas que notre centre ville finisse par mourir."
Marie-José Cayzac : "Monsieur le Maire,
Avec un collectif de citoyens, et mon collègue je me suis adressée à vous par courrier pour obtenir des informations sur votre projet de privatisation du complexe Jean Vilar et de l’île Héloïse. Vous avez refusé de nous recevoir et de nous faire part de votre projet. La démocratie participative ne semble être pour vous qu’un vague élément de langage !
Aujourd’hui vous voilà obligé de révéler en conseil municipal votre projet, qui confirme nos craintes, pire les amplifie et n’exclut pas de désagréables surprises ultérieurement. Vous vous apprêtez, donc à livrer les bords de Seine, magnifiés par Monet, aux promoteurs immobiliers.
Vous qui trouviez Argenteuil trop bétonné, vous vous apprêtez à commettre l’irréparable en sacrifiant un espace aéré et vert sur l'autel du sacro-saint profit à court terme !
À moins que ce ne soit pour faire de la trésorerie, comme avec Spie lors de votre précédent mandat.
Après l’avoir déclassé de l’espace public lors du conseil municipal du 30 mars dernier , on découvre que dans un projet sacrifiant l’espace Jean Vilar vous décidez de livrer 22000m2 de terrain pour que soient réalisés 40160 m2 de constructions de cinéma, commerces, salle de spectacle et logements, au prétexte de la vétusté de la salle Jean Vilar.
Vous livrez Argenteuil aux promoteurs, non pour rendre à la salle Jean Vilar et Pierre Dux leurs lettres de noblesse et leur utilité aux associations, mais pour avoir votre multiplexe. En l’occurrence vous proposez un bloc bétonné, une verrue sur les bords de Seine. Ce même multiplexe pour lequel vous déposiez un recours lorsqu’il fut le projet de Roger Ouvrard.
Or en 1998, les multiplexes n’étaient pas encore légion autour d’Argenteuil. Celui d’Epinay n’avait pas vu le jour. Celui de Montigny-lès-Cormeilles n’était pas comme à ce jour en construction. Bezons n’avait pas le projet abouti d'aujourd'hui — on comprend mieux aujourd'hui qe vous ayez été le seul à vous y opposer. Cormeilles n’était pas un candidat concurrent.
Si l’on pouvait retenir une seule chose de votre mandat précédent c’est le Figuier Blanc, même si celui-ci a coûté bien plus cher aux Argenteuillais que ce que vous aviez prévu. 17 millions d'euros… Une somme que les argenteuillais ont déboursé pour qu’aujourd’hui vous veniez mettre en concurrence ce cinéma avec des programmations américaines et de grande audience, dont le seul but est de rapporter de l’argent, pas d’ouvrir l’esprit.
Vous savez que les places de cinéma seront plus chères et les argenteuillais sont las de payer vos impôts indirects, pour lesquels ils n’ont aucun retour. Bien au contraire, tous les services ne cessent d’augmenter.
Mais pendant ce temps, vous bradez les terrains au promoteur, vous vendez les bijoux de notre ville. 7,5 millions d’euros soit une charge foncière de 187€/m2 construit. C’est un prix d’ami aux promoteurs, je n’ai pas dit aux promoteurs amis.
Monsieur le Maire, au nom du comité, je vous redis combien votre projet est inquiétant. Vous éludez la question de l’espace Jean Vilar. Une salle de spectacle de 1400 places assises :
- Ne dit rien sur l’usage de cette salle par les associations,
- Ne dit rien sur les tarifs appliqués, essentiels pour les associations,
- Ne dit pas à quel prix seront les parkings et si le périmètre actuel sera définitif,
- Et confirme s’il le fallait que ce sera désormais une salle privatisée qui ne dépendra plus de la municipalité.
Monsieur le Maire, pour la salle Jean Vilar, outre son nom auquel les Argenteuillais sont attachés, c’est à son usage associatif auquel nous pensons.
Nous avons des projets alternatifs à cette débauche d’argent et de béton. Nous sommes prêts à les évoquer avec vous et à les faire vivre, si vous acceptez de recevoir des citoyens qui be partagent pas votre avis.
Il n’est jamais trop tard !"
Philippe Métézeau répond sur la position du Conseil départemental : "je suis le rapporteur de ce point n°6, je répondrai quand il s'agira du Contrat d'Intérêt National. On entend souvent le dicton : 'seul on va plus vite, ensemble on va plus loin'. Vouloir aller vite, on l'assume tout à fait. On est traumatisés d'avoir passé 2 ans de début de mandat à n'avoir pu, pour des raisons financières, réaliser ce que nous avions promis. (NB : et dont ce projet ne faisait nullement partie !).
Nous voulons donc aller vite. Notre méthode est différente de celle qu'a mise en oeuvre la précédente équipe : forums urbains et belles réunions, architectes et élus planchant avec des sociologues, mais rien n'en est sorti. Les films d'animation sur l'école alsacienne, sur le lycée catholique, sur les berges de Seine dont on choisissait presque l'essence des arbres, tout ça pour rien, pour amuser la galerie. Rien n'en est resté.
Ensemble on va plus loin : que le comité de quartier, le Conseil des sages, les acteurs économiques, les habitants soient informés (sic). Les détails sont de très grande importance. On aura tout loisir d'interroger le président de Fiminco lors du prochain conseil. Il y a des procédures, des enquêtes publiques, le Conseil départemental devra aussi se présenter (prononcer ?) car la RD311 sera probablement impactée. Il ne s'agit pas de griller les étapes.
On a entendu un certain nombre d'inquiétudes, peut-être feintes, peut-être sincères. À une réunion publique le 2 juin pour les habitants du centre ville, le Maire a répondu à vos inquiétudes. Le rapport de M. Savry en donne les éléments noir sur blanc. Les activités associatives elles-mêmes seront mieux (installées).
Je suis allé à plusieurs reprises sur le blog que vous animez avec M. Lefebvre-Naré et d'autres personnes : les commentaires renvoyaient souvent une nostalgie, certes légitime, mais chaque équipement qui arrive suscite ce genre de phénomènes : la disparition du Galilée, avant lui celle du Gamma, avant lui celle du Casino d'Orgemont. Quand je lis qu'il ne faut pas supprimer une salle parce que Juliette Gréco et Jacques Higelin y sont venus… Gabin, Piaf et Bourvil étaient venus au Casino. Restons les pieds sur terre.
Sur le multiplexe, il y a une certaine confusion. Certaines personnes comprennent que le multiplexe remplacerait Jean Vilar : non, ce seront deux équipements différents, voisins.
Sur la position que nous avons prise à l'époque de Roger Ouvrard, je laisserai répondre Xavier Péricat, que j'ai vu sursauter sur sa chaise.
L'achat du terrain à 7,5 millions aidera beaucoup, c'est pas tous les jours qu'on peut faire une école sans que le contribuable n'assume le prix de la construction.
Et construire 145 logements demandera des équipements sociaux comme des crèches qui sont aussi indispensables.
J'espère qu'on ira loin, vite et rapidement."
Xavier Péricat : "le projet de multiplexe à Argenteuil est une longue histoire. Démarré sous le mandat de Roger Ouvrard, il s'agissait de remplacer le stade Henri Barbusse, vétuste. Sa vente permettait de construire la maison des sports Marcel Cerdan et le stade Alain Mimoun. Roger Ouvrard avait recherché notre accord : j'avais fait partie de l'équipe qui avait été voir à Brumath un ensemble de multiplexes Pathé. C'est à l'intérieur du groupe socialiste de l'époque que se trouvaient les dissensions.
Il n'y a pas à cet endroit de multiplexe mais le parc des Berges… mais le multiplexe sera non loin.
Gilles Savry : "Ce dossier est majeur pour la ville. Il est grand temps qu'Argenteuil se développe et trouve un nouvel élan. Cela passe par un service commercial. On ne peut pas admettre que les Argenteuillais aillent faire leurs achats hors d'Argenteuil (sic !). Ce sont 100 M€ qui sortent, ne serait-ce que pour l'alimentaire. Et quelque part ce sont les habitants qui partent, à Sannois par exemple (!).
Et au niveau loisirs, l'aspect cinématographique, le Figuier Blanc avec ses 4 salles ne suffit pas à une ville de 100000 habitants. On ne va pas créer un multiplexe comme à Épinay ou Villeneuve, mais un cinéma de centre ville. Ce sera aussi un service de restauration pour que les Argenteuillais puissent trouver sur Argenteuil une restauration de qualité.
Enfin, les associations, il est important que pendant les travaux, elles continuent à se réunir…
Jean Vilar et Pierre Dux sont en fin de vie — cela pourrait durer des années mais ce n'est pas digne de notre vie associative. Un autre projet sera l'occasion de se renouveler et de développer la ville.
C'est aussi l'occasion de traverser (!) vers les Berges de Seine. Le cap a été loupé il y a quelques années (par le vote négatif d'Alain Leikine au Département, rappellent plusieurs conseillers de l'opposition).
Le travail continue."
Adoption par 41 voix pour, 11 abstentions et 2 voix contre, un conseiller de la majorité ne participant pas au vote.
Une triste défaite mais le combat continue.
Sur ce blog à partir de demain et pendant 40 jours : 40 raisons toutes suffisantes d'arrêter ce projet, de sauver l'île Héloïse et Jean Vilar.