par Frédéric Lefebvre-Naré
Depuis le début de cette série de 40 raisons toutes suffisantes de revenir sur la vente de Jean Vilar au promoteur Fiminco, plusieurs m'ont interpellé sur le sort des librairies et spécialement du Presse-Papier, grande librairie indépendante, foyer d'animation culturelle, à deux encâblures de la Fnac annoncée par le Maire.
Elle marche tellement bien qu'elle était en rupture de stock hier sur Un berger à l'Élysée, comme Amazon
Triton a consacré un dessin hier au Presse-Papier menacé.
J'hésitais à faire ce billet puisque
- indépendamment du sort du Presse-Papier, une Fnac peut être une grande librairie et un foyer d'animation culturelle,
- et que cette Fnac annoncée ne figure pas dans le projet voté en Conseil Municipal, qui évoque seulement des commerces (sans précision).
Mais justement, le cas de la librairie, ou de la Fnac annoncée par le Maire, illustre parfaitement le travers de cette municipalité : s'attaquer à ce qui marche, persister dans ce qui échoue, oublier ce dont les Argenteuillais ont besoin.
Quel type de commerce manque le plus aux Argenteuillais, parce qu'il n'y en a ni sur la ville, ni à proximité immédiate ? Un magasin spécialisé d'électronique et multimédia, façon Boulanger, Darty, Electrodepot… Apple Store… ou Gitem[1]. Le Maire n'a jamais évoqué cette possibilité.
Valorisons ce que nous avons, qui est de qualité, où les responsables s'investissent et contribuent à la vie argenteuillaise — librairies comme le Presse-Papier, restaurants de cuisine française comme la Ferme d'Argenteuil, salles de cinéma comme le Figuier Blanc… Et ajoutons-y les équipements qui manquent, en les plaçant là où ils s'intégreront le mieux !
À Argenteuil, pour un magasin d'électronique et de multimédia, quel meilleur site que Côté Seine ?
Notes
[1] À côté de la jardinerie également annoncée (et pour laquelle un building à Jean Vilar est à peu près le plus mauvais site imaginable)
1 De Frida -
Il n'y a plus de kiosques à journaux, plus de magasins de journaux, à part le Presse-Papier qui ont tous disparu. Le magasin du boulevard Léon Feix, le marchand de journaux rue Antonin Georges Belin, le magasin de journaux dans la brasserie au coin de l'avenue de Verdun et du boulevard Jeanne d'Arc, et récemment le kiosque à journaux de la gare d'Argenteuil, tous ont disparu....
Et la concurrence des grandes surfaces dans les fournitures de papeterie a fait du mal au Presse-Papier....
Qu'y faire ? Le Presse Papier a une clientèle qui aime les beaux livres, et fait son choix...
C'est le.....progrès, (si j'ose dire) et il n'y a rien à faire.
La FNAC vend des livres, et elle fait beaucoup d'autres choses. Bientôt, elle va vendre des articles Darty.
2 De Bernard -
@ Frida
Justement, il y a quelque chose à faire.
Une librairie de quartier ne pourra jamais concurrencer la FNAC sur les, derniers best-seller ou les livres d'actualité
Par contre, elle peut se spécialiser dans la littérature française
Un exemple, après les attentats de Paris, on parlait beaucoup de tolérance
J'ai voulu relire le traité de tolérance de Voltaire
J'ai eu du mal à le trouver à la FNAC de St Lazare.
PS : je vous réponds aussi sur le billet 16
3 De Bernard -
FNAC ou pas FNAC à Argenteuil ?
1) beaucoup d'argenteuillais passent par la gare St Lazare, il y a une FNAC en face.
Pour ces derniers notamment ceux qui n'habitent pas dans le centre ville, elle restera certainement plus pratique à Paris.
2) pour les CD, en excluant les jeunes qui téléchargent sur internet, vous trouvez les mêmes CD en supermarché.
3) toutes les FNAC n'ont pas l'importance de celles de St Lazare ou des Halles. Etes vous déjà allés à la FNAC de Cergy dans le centre commercial les 3 fontaines ? Elle est toute petite et ne propose pas plus ni moins en livres que ce que vous pourriez trouver dans une librairie comme le presse papiers.
4) la FNAC a eu des difficultés financières à cause de la concurrence par internet comme le site Amazon. Par sur qu'elle soit intéressée par s'implanter à Argenteuil
Alors ne rêvons pas trop d'une FNAC à Argenteuil et pensons plutôt à maintenir une librairie en centre ville.
4 De Frida -
Les libraires en centre ville ne peuvent pas survivre... Uniquement en vendant des livres et des magazines, il faut se faire une raison. La papeterie ? Les clients préfèrent aller dans les grandes surfaces où la papeterie est moins chère.
Il faut se lever de bonne heure pour vendre des journaux et faire, le soir, la liste des invendus et les renvoyer. Quant aux livres, les libraires en centre ville ne les ont pas tous, il faut les commander et faire revenir le client. J'ai vu avec ça avec la librairie des Ecoles. Elle a fermé et ne trouve pas de repreneur pour sa boutique.