Engagés pour Argenteuil - Le but de la politique, c'est d'améliorer les choses — en mémoire de Michel Rocard - CommentairesBlog2024-03-27T10:08:25+01:00EpAurn:md5:dd79e6c2d29f351d3680b6500928c6c8DotclearLe but de la politique, c'est d'améliorer les choses — en mémoire de Michel Rocard - bernardurn:md5:20d267c9b6dbe6cdcdcffa9ce47f48cd2016-07-08T21:09:49+02:002016-07-08T20:09:49+02:00bernard<p>@ D MARIETTE<br />
Malheureusement, nous ne sommes plus en mai 68, en 1973 ou du temps du
PSU<br />
Notre société actuelle est confrontée à la mondalisation avec une finance
sauvage et débridée, au terrorisme, à une immigration économique et de réfugiès
de guerre sans commune mesure avec celles que notre pays avait connu par le
passé (italienne, nord africaine...)<br />
Avec ces 5 millions de demandeurs d'emplois et une paupérisation de sa
population en augmentation, comment notre pays pourra et devra s'en sortir
?<br />
Nous pouvons faire payer les riches mais après avoir payé et être partis, que
le pactole sera épuisé, nous faisons quoi ?<br />
Nous pouvons aussi faire la révolution pour aller où et surtout vers quoi
?<br />
Nous pouvons aussi quitter l'Europe, sortir de l'Euro et cadenasser nos
frontières.<br />
Michel Rocard, homme de conviction, tout comme François Bayrou et plus
modestement votre serviteur, était conscient des dangers qui guettent notre
pays.<br />
Il était de cette Gauche sociale qui crée le RMI pour les plus démunis<br />
Il était de cette Gauche qui agit dans l'intérêt commun en finançant en partie
notre Protection Sociale par une contribution sur tous les revenus.<br />
Il était de cette Gauche réaliste qui affirme que notre pays ne peut pas
accueillir toute la misère du monde mais que nous devons y contribuer.<br />
Il était social démocrate.<br />
Notre pays est un grand pays, nous avons les ressources humaines et les moyens
financiers pour l'amener là ou nous voudrons l'amener.<br />
Mais pour réussir, notre pays devra se réformer, accepter le monde tel qu'il
est aujourd'hui tout en portant une autre voix.<br />
Sortons du sectarisme, du dogmatisme, de la lutte des classes et surtout du
déni.<br />
Pour moi, c'est essentiellement sur ces points que nous avons des "divergences
politiques fondamentales"</p>Le but de la politique, c'est d'améliorer les choses — en mémoire de Michel Rocard - Frédéric L.-N.urn:md5:48fb30da9bc60fb6f2e8cf03ac3a724a2016-07-06T08:13:00+02:002016-07-06T07:13:00+02:00Frédéric L.-N.<p>@ Frida : oui, une connection de plus entre Argenteuil et Conflans
Sainte-Honorine !</p>
<p>@ pierre : occasion de citer Michel Rocard, 2012 : "j’ai la conviction
depuis quatre ou cinq ans que nous sommes entrés dans une crise économique et
financière mondiale d’une extrême gravité, amplifée par une crise écologique
aussi grave qui transforme radicalement les conditions et les moyens de lutte
et de protection.</p>
<p>Devant cette situation, les sciences humaines compétentes se sont effondrées
et n’ont rien vu venir, les “sachant” se taisent ou à peu près, les politiques
paniquent et n’ont pas de solution, les processus de décision en cours
n’aboutissent qu’à des mesures mineures. Cela aggrave plutôt les choses.</p>
<p>Il est donc de première importance et de première urgence de mettre en
question et de diffuser dans le public le savoir et l’information sur les
crises, d’imaginer et de préciser des réponses pragmatiques puissantes et non
dogmatiques à ces menaces, et enfin de pousser les pouvoirs publics à décider
avec audace en se passant du consensus du monde bancaire qui nous a amenés à
cette crise."</p>
<p>@ D.MARIETTE : on savait que le PSU avait été un point de départ pour le
militantisme de beaucoup, mais même à LO, j'ignorais ! Par ailleurs je me
souviens bien de l'époque "pro-yougoslave" du PSU, je me demandais à l'époque
si Rocard (passé entre temps au PS) pouvait y croire sérieusement, et je me
disais quelque chose comme "quand je serai grand j'irais bien voir en
Yougoslavie si l'autogestion ça marche"…</p>Le but de la politique, c'est d'améliorer les choses — en mémoire de Michel Rocard - D MARIETTEurn:md5:8c919cee0ad8cab33324c81e813620622016-07-05T07:43:50+02:002016-07-05T06:43:50+02:00D MARIETTE<p>Lui était engagé totalement pour sa classe, la bourgeoisie</p>
<p>« Engagés pour Argenteuil » est un site sérieux de militants d’Argenteuil,
mais avec lesquels nous avons des divergences politiques fondamentales. Ses
rédacteurs ne sont ni communistes ni révolutionnaires. Et l’enthousiasme qu’ils
expriment à l’égard de feu Rocard ne nous surprend pas, à l’égard d’un grand
serviteur « moderne » du « sénile » et « vieux » capitalisme. Mais les
positions et les engagements des uns et des autres ne nous empêchent pas de
discuter.<br />
Ce qui nous a donné envie d’écrire ce commentaire c’est la photo qui illustre
l’article que ce site consacre au décès de Rocard et qui date de 1973.<br />
« Face à la justice de classe solidarité populaire »<br />
C’est vrai nous étions encore bien près de Mai 68 et le Parti Socialiste Unifié
que dirigeait Rocard en 1973 continuait à cette date à en porter la
trace.<br />
Ce parti avait recruté de nombreux jeunes opposés à la guerre d’Algérie après
sa fondation en 1960. Mais il regroupait un certain nombre d’anciens SFIO et
fut rejoint l’année suivante par l’ex-chef de gouvernement de 1954,
Mendès-France. Ces dernières se retrouvèrent au PSU sur la base du refus de
l’engagement du Parti socialiste de l’époque à maintenir l’Algérie
française.<br />
Pour ma part, c’est en juin 1967 que j’eu ma première activité politique sous
la forme de ma première réunion, avec des militants du… PSU, à
Argenteuil.<br />
Sur la localité, le PSU était animé par des militants catholiques de « gauche »
qui avaient bien des qualités mais qui n’étaient ni communistes ni
révolutionnaires eux aussi. D’ailleurs, nous nous fâchâmes, alors que j’avais
rejoint Lutte ouvrière après 68 au moment du Programme commun et de l’ascension
de leur nouveau « Camarade », Mitterrand, qu’ils avaient rejoint en 1973. Mais
c’est eux qui m’avaient entraîné et introduit…<br />
Mai 68 passa effectivement par là. La direction du PSU se gauchisa,
parallèlement à celle de la CFDT d’alors. Elle et Rocard se firent les chantre
sdu socialisme, de l’autogestion, se référant à « l’exemple yougoslave ».<br />
Ainsi ce gauchissement, le terme de « classe » n’était pour eux alors ni un
archaïsme ni un gros mot. Sans que cela ne corresponde à une conviction
profonde, celle de s’opposer à la bourgeoisie, en posant la question du
renversement de la société, de la prise du pouvoir, et en visant à « éduquer »
le monde du travail à la conscience du rôle qu’il a à jouer.<br />
Mai 68 s’éloignant, les discours et les engagements politiques se droitisèrent,
leur géométrie variable étant là la marque de fabrique de tous les politiciens.
Rocard, bien sûr, n’y échappa pas, en confirmant ce qu’il avait toujours
fondamentalement été, lui qui devint le premier ministre de Mitterrand. D.
Mariette</p>Le but de la politique, c'est d'améliorer les choses — en mémoire de Michel Rocard - pierreurn:md5:b954fdca9c37bc885c5d92f299113fbf2016-07-04T13:58:03+02:002016-07-04T12:58:03+02:00pierre<p>Je place Rocard dans mon estime au même niveau que Mendès France. Il
réunissait des qualités rares qui sont hélas de plus en plus un handicap
lorsqu'on veut réussir en politique : éthique, exigence, loyauté, hauteur de
point de vue et vision à long terme. Aujourd'hui nous n'avons de choix qu'entre
des nains.<br />
Avec Stéphane Hessel, le collectif Roosevelt perd un de ses fondateurs.</p>Le but de la politique, c'est d'améliorer les choses — en mémoire de Michel Rocard - Fridaurn:md5:35c751602620fad864f491a6c02d03d52016-07-04T10:34:08+02:002016-07-04T09:34:08+02:00Frida<p>N'oublions pas que c'est auprès de Michel Rocard que Manuel Valls a commencé
sa carrière politique.</p>
<p>En 1998, il intègre le cabinet de Michel Rocard, alors Premier ministre, par
l'entremise de Jean-Paul Huchon qui en est le directeur. Adjoint de Guy
Carcassonne, il est chargé des relations avec l’Assemblée nationale, puis de la
jeunesse et de la vie étudiante.</p>
<p>Je comprends bien que Manuel Valls se sente aujourd'hui "orphelin"....</p>